L’IA suscite débats et controverses. Qu’il s’agisse de reconnaissance faciale, de créations d’images photoréalistes ou non à partir de descriptions textuelles (DALL E, Stable Diffusion ou encore Midjourney) ou plus bluffant encore, de l’agent conversationnel ChatGPT, (bientôt GPT-4, capable d’apprendre et d’utiliser jusqu’à 100 trillions de paramètres, soit près de 600 fois plus que Chat GPT) créé par Open AI, qui produit du texte plus vite que Lucky Luck ne dégainait, l’IA inquiète ou réjouit.
Huxley,Orwell qui nous paraissaient futuristes il y a peu, voient leurs prévisions largement dépassées.
Et nous, qui pensions être au goût du jour pour quelque temps en nous étant familiarisés avec les legaltechs, nous nous trouvons confrontés à nouveaux défis qui, bien négociés, peuvent aussi devenir autant d’opportunités.
Mais avancées signifient-elles toujours progrès ?
Comment devons-nous considérer l’utilisation de ChatGPT et autres outils d’IA générative ? Quelles en sont les limites techniques ? Aujourd’hui ChatGPT produit encore parfois des résultats incohérents ou imprécis, mais demain ?
En ces temps de rationalisation et d’économies, le Ministre de la justice pourrait-il voir dans l’IA le moyen de réduire le coût de la justice en mettant l’automatisation « au service » du processus judiciaire ?
La dépendance et la paresse intellectuelle nous guettent-elles ?
Un panel d’avocats, de magistrats et d’entrepreneurs de legaltechs nous permettra de débattre de l’impact que nous pouvons attendre à court et moyen terme.